L’art de faire des tresses à son épouse : coutume du peuple Yis ?
L’art de faire des tresses à son épouse : coutume du peuple Yis ?

L’art de faire des tresses à son épouse : coutume du peuple Yis ?

  • Coiffe Yi en Argent pur

 

  • Voici un article récent d’un site chinois nommé Hao528.com, une magazine féminin parlant de beauté et de mode. Un article clair et bien construit qui présente positivement le peuple Yi et qui explique respectueusement l’origine de cette coutume.

 

https://www.hao528.com/qg/202108/0718352.html

 

Ces magnifiques photos de magnifiques jeunes filles portant de magnifiques costumes et bijoux m’ont dans un premier temps peuvent faire penser à un article bien folkloriste. Il n’en n’est rien et comment expliquer ce changement de regard ? Est-il généralisé en Chine ?

Le col en agrafe d’argent particulièrement élégant

Dès la première phrase, l’auteure reconnait que si la Chine est depuis l’antiquité est une terre multiethnique, les Han méconnaissent le peuple Yi. Un peuple qui déclare sa flamme amoureuse en utilisant l ‘art du chant tandis que les Han juge t-elle, sont trop directs en faisant leurs déclarations.

 

 

 

 

L’explication de l’article  est également donnée. La tête ou les cheveux ou la natte d’un homme Yi est relié à une dimension cosmique/sacré manifestant le statut de la personne.  » Les hommes conserverait leurs « âmes masculines » à cet endroit. Seuls les Ainés et certains de statuts élevés pourraient alors les toucher .

La coiffe est un carré de tissus replié et maintenu par une fausse tresse

Le petit garçon conserve une touche de cheveux sur la tête, puis l’homme marié abordera  une natte caractéristique et enfin, à la mort, une reposition particulière de cette dernière.

Les apports éventuels de nos lecteurs nous serons bien utiles pour rectifiés toutes les erreurs et approximation du texte?

Il existe une photo relativement célèbre publié dans le livre  » Passagère du silence  »  où l’artiste Fabienne Verdier touche la natte d’un guerrier Yi, elle légendera elle même cette photo en insistant qu’elle ignorait le caractère sacrilège de l’acte et des conséquences qu’il aurait pu avoir.

 

De nos jours, ces trois étapes seraient abandonnés pour les hommes ordinaires, que cela veut-il dire ? Quels sont encore les Yi qui suivent la coutume et pourquoi ?

L’article répond enfin à la question de l’art de nouer les tresses, car l’homme marié devraient toucher les cheveux de sa femme tous les jours, lui faire des tresses c’est  » s’attacher ‘ à elle.

Le livre d’Annie Reffet  » Les yis de Chine »

La rédactrice s’interroge alors quand à sa société moderne  » contrairement à nous qui pour dire que l’on aime offrons de l’argent ou nous contentons de paroles « .

Lespeuvent apparaitre comme un peuple lointain   Yi cette coutume est peut-être légendaire mais toutes les personnes savent combien le temps et l’attention portés l’un à l’autre sont bien plus précieux

  • Conclusion :

Dans la Chine ancienne,  les Yi étaient considérés comme des barbares ou bien pire encore ! Ici, tout au contraire,  certains aspects de leurs cultures est mis en lumière afin de donner des conseils de civilités à tous.

Ce qui était un repoussoir devient une attraction. Nous n’avons aucune photos montrant une tressage des tresses illustrant véritablement l’article, la journaliste ne s’est pas rendu sur le terrain … en ce sens l’article est bien limité et l’on doit faire preuve d’esprit critique.

20 ans après, que sont-ils devenus ?

Voici une photo datant d’il y a 20 ans montrant une enfant Yi dans la vie de tous les jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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